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Textes sur les chevaliers

14 février 2016

Extrait d'Yvain ou le chevalier au lion, écrit

Extrait d'Yvain ou le chevalier au lion, écrit par Chrétien de
Troie au XIIe siècle. Tournois opposant Yvain et Gauvain.


Yvain, vers la fin du roman, doit participer à un tournoi pour défendre la fille cadette
du seigneur de Noire-Épine, déshéritée par sa sœur aînée qui a fait de Gauvain son
champion. Lors du tournoi, Yvain et Gauvain s’affrontent sans connaître leurs
identités respectives.
Les deux champions, ayant pris du champ, s’élancèrent. Dès le premier choc, ils
brisent leurs grosses lances de frêne. Ils ne se parlent pas : s’ils eussent ouvert la
bouche, l’étreinte aurait été tout autre. Heaumes et écus furent tôt bosselés et
fendus, et les lames tôt émoussées, car ils frappaient à toute volée, non pas du plat,
mais du tranchant et du pommeau sur les naseaux et sur le cou, sur le front et sur les
joues, leur chair en était toute bleuie et le sang cailleboté sous les meurtrissures.

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14 février 2016

D’après Le Conte du Graal (Perceval) de Chrétien

D’après Le Conte du Graal (Perceval) de Chrétien de Troyes
écrit au XIIe siècle. Adoubement de Perceval.

Perceval abandonna les vêtements donnés par sa mère. Alors le seigneur se
baissa, et lui chaussa l'éperon droit. La coutume était en effet la suivante : celui
qui faisait chevalier devait lui chausser l'éperon. Il y avait beaucoup d’autres
serviteurs. Ceux qui purent l’approcher l’aidèrent à s’armer. Le noble seigneur
prit ensuite l'épée, la lui ceignit, lui donna l'accolade, et lui déclara qu'avec cette
épée il lui conférait l'ordre le plus élevé que Dieu ait créé et établi, c’était
l'ordre de chevalerie qui n'admet aucune bassesse.

14 février 2016

Extrait de Tristan et Iseut, illustrant bien

Extrait de Tristan et Iseut, illustrant bien l'éducation d'un
futur chevalier.


Après sept ans accomplis, lorsque le temps fut venu de le reprendre aux femmes,
Rohalt confia Tristan à un sage maître, le bon écuyer Gorvenal. Gorvenal lui enseigna
en peu d’années les arts qui conviennent aux barons. Il lui apprit à manier la lance,
l’épée, l’écu et l’arc, à lancer des disques de pierre, à franchir d’un bond les plus larges
fossés ; il lui apprit à détester tout mensonge et toute félonie, à secourir les faibles,
à tenir la foi donnée ; il lui apprit diverses manières de chant et le jeu de la harpe.

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